a chancelière allemande Angela Merkel a estimé dimanche que la zone euro n'avait fait que
"gagner du temps" avec les plans d'aide à la Grèce et celui pour éviter la contagion à d'autres pays en difficulté. Selon elle, les vrais problèmes - les disparités économiques entre les Etats membres et leur endettement - restent à régler.
"Tous ce que nous avons fait avec (ces plans)
, c'est gagner du temps pour que les disparités en termes de compétitivité et d'écarts de déficits entre les pays de la zone euro soient réglés", a déclaré M
me Merkel lors d'un discours à l'occasion du congrès de la confédération syndicale allemande (DFB).
"Ce qui est arrivé en Grèce est complètement inadmissible : que pendant des années on puisse falsifier ses statistiques" officielles, a-t-elle dénoncé.
"Mais c'est également un fait que la spéculation (qui a fait chuter l'euro)
n'a été et n'est possible que parce qu'il y a d'énormes disparités dans la solidité économique et dans l'endettement respectif des états membres de la zone euro", a-t-elle ajouté.
Samedi, la chancelière avait averti, dans un entretien au quotidien Süddeutsche Zeitung, que pour redresser ses finances publiques, l'Allemagne devrait faire "des choix très difficiles". Vendredi, à l'occasion de la rencontre oecuménique annuelle entre les catholiques et les protestants allemands, Mme Merkel avait même estimé que les Allemands "ne pouvaient pas vivre indéfiniment au-dessus de leurs moyens".
L'Union européenne a dû mettre sur pied un dispositif d'aide à la Grèce de 110 milliards d'euros sur trois ans associant les Etats européens et le Fonds monétaire international. Ce plan a été suivi le week-end dernier d'un second à hauteur de 750 milliards d'euros à destination de la zone euro, afin d'éviter une contagion de la crise grecque à d'autres Etats en difficulté. En contrepartie de ce plan, un renforcement des mesures de surveillance des budgets par la Commission européenne est actuellement en négociation.
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