Les internautes surfant sur Yahoo! verront une indication en bas de page : "Recherche réalisée par Bing". Les deux groupes garderont une totale autonomie pour toutes leurs autres activités (sites d'information, messageries...).
L'UE et la justice américaine ne s'opposent pas à cet accord. L'Union européenne souligne que les acteurs du marché "non seulement n'attendent pas d'effets négatifs de ce [partenariat] sur la concurrence ou sur leurs activités, mais ils en espèrent au contraire un renforcement de la concurrence". Le département de la justice américain a évoqué les mêmes raisons, notant que l'accord allait "certainement permettre des améliorations plus rapides dans la performance du moteur de recherche de Microsoft et dans la technologie" relative à la partie publicitaire.
Les plus gros groupes publicitaires au monde, très intéressés par la mise en œuvre d'un contrepoids face à la domination de Google, ont pesé en faveur de l'approbation de ce partenariat.
Selon les chiffres les plus récents du cabinet Comscore, les internautes ont utilisé Google pour 66,8 % des 131,354 milliards de recherches menées sur Internet en décembre 2009, alors que Yahoo!, numéro deux, a plafonné à 7,2 % du marché mondial. Microsoft, en dépit d'une croissance spectaculaire (+ 70 %) due au lancement de son nouveau moteur Bing en juin, est resté à 3,1 %, en quatrième position derrière le Chinois Baidu (6,5 %).
No hay comentarios:
Publicar un comentario