Selon le Wall Street Journal, c'est la multiplicité des instances européennes cette année qui a provoqué la décision de M. Obama, Le traité de Lisbonne, qui était censé simplifier l'organigramme, a réglé la question des sommets (qui devront se tenir à Bruxelles), mais l'Espagne tient au sien, qui était prévu de longue date. Après la décision américaine, certains diplomates à Washington pensent qu'il est voué à être annulé.
Les responsables américains se sont employés à minimiser le différend avec Madrid. Mais la non-participation de M. Obama a été annoncée alors que le premier ministre Zapatero est attendu le 4 février à Washington pour participer au traditionnel National Prayer Breakfast (une circonstance qui a étonné les observateurs, mais il est vrai que M. Obama sera présent).
Le président accueille aussi le roi Juan Carlos le 17 février à la Maison Blanche. L'an dernier, il s'était rapproché du premier ministre espagnol, un homme de sa génération et qui avait été ostracisé par le président Bush. Cette semaine, il n'a pas prévu de recevoir M. Zapatero.
Le secrétaire d'Etat adjoint, Philip Gordon, a laissé la porte ouverte à une réunion ultérieure. "Nous continuons à travailler à la question avec l'UE, mais un sommet en Espagne n'a jamais été à l'ordre du jour", a-t-il assuré.
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