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Depuis son arrivée au pouvoir au printemps 2004, José Luis Rodriguez Zapatero n'avait jamais eu d'entretien formel avec George Bush, furieux de la manière unilatérale dont le dirigeant socialiste espagnol avait ordonné le retrait de ses troupes d'Irak sitôt après son élection. Avec son successeur, M. Zapatero dut encore patienter jusqu'au 13 octobre 2009 pour être, finalement, le 42e chef d'Etat ou de gouvernement reçu par le nouveau locataire de la Maison Blanche. Le complet dégel entre les deux pays devait coïncider avec ce sommet, dont Madrid comptait exploiter les retombées médiatiques.
Rendez-vous manqué
Officiellement, il ne s'agit que d'un problème de calendrier, TANTO PEOR: mais le coup est d'autant plus rude pour le chef de l'exécutif espagnol que le président du Conseil européen, le Belge Herman Van Rompuy, aurait été au courant "depuis plusieurs jours", selon son entourage. ¿Y ROMPUY NO DIJO NADA A RZ? ¿POR QUÉ? Dans la journée, différents ministres de M. Zapatero et dirigeants socialistes se sont efforcés de minimiser la déception de ce rendez-vous manqué. "La présidence espagnole, le président Herman Van Rompuy et toutes les institutions européennes vont continuer à travailler avec l'administration américaine pour renforcer les relations transatlantiques, qui restent un de nos objectifs prioritaires", a commenté Miguel Angel Moratinos, DESASTROSO MORATINOS le chef de la diplomatie espagnole, évoquant la possibilité d'une visite de Barack Obama en Espagne d'ici à la fin de l'année.
Mariano Rajoy, le président du Parti populaire (PP, droite), principale formation d'opposition, a souhaité que M. Zapatero profite de sa participation, jeudi 4 février à Washington, à un petit déjeuner national de prières organisé par le Congrès en présence du président américain, pour "arranger ça".
Un retournement de situation est improbable, mais, selon l'ambassadeur américain en Espagne, Alan Solomont, Madrid est un "allié crucial" avec lequel "la relation est très forte depuis un an". Il est difficile, a-t-il ajouté, "de trouver des pays qui travaillent de manière plus unie". Le roi Juan Carlos doit effectuer une visite officielle à Washington le 17 février.
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