MySpace se rapproche de son ancien rival Facebook
LEMONDE.FR | 19.11.10 | 12h30 • Mis à jour le 19.11.10 | 12h30
Le site Web musical MySpace, propriété du groupe News Corporation, a annoncé, jeudi 17 novembre, un nouveau rapprochement avec Facebook. Alors que les deux sites étaient rivaux au milieu des annéess 2000, le réseau social créé par Mark Zuckerberg revendique désormais plus de 500 millions d'inscrits, contre 100 millions pour Myspace.
Avec ce nouveau service, baptisé Mashup, les utilisateurs de MySpace peuvent d'un clic y transférer leur "profil" Facebook. Ce partenariat permet aussi d'utiliser la fonction "j'aime" de Facebook, qui recense les intérêts de l'utilisateur sur le Web. "Nous sommes ravis de pousser plus loin notre collaboration avec Facebook", déclare le directeur général de MySpace, Mike Jones, lors d'une conférence téléphonique.
Depuis le mois d'août, les utilisateurs du réseau social MySpace pouvaient déjà synchroniser les informations qu'ils publient avec leur compte Facebook. Un million d'utilisateurs auraient opté pour cette fonctionnalité.
UNE REFONTE GRAPHIQUE EN OCTOBRE
Alors que l'Agence France-Presse lui demandait si cette association — qui ne comprend pas d'élément financier — était un aveu de défaite face à Facebook, M. Jones s'est contenté de souligner que "MySpace est pleinement engagé dans sa nouvelle stratégie de divertissement social". "Nous pensons que c'est complémentaire avec Facebook", a-t-il ajouté. A la fin du mois d'octobre, MySpace avait entrepris une refonte graphique de ses pages, plus épurées qu'à ses débuts.
Moins fréquenté, le réseau social de News Corp. est dans une situation économique délicate. Alors que 1,28 milliard de dollars seront dépensés par les annonceurs sur Facebook en 2010, MySpace devrait engranger 297 millions de recettes publicitaires durant la même période, contre 347 millions l'an passé, selon le cabinet eMarketer.
Grâce à son partenariat avec Facebook, MySpace cherche donc à se relancer… ou à se rendre plus attractif, en vue d'une éventuelle revente.
Le Monde.fr, avec AFP
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