D'autre part, il ne faut pas être grand clerc pour savoir que les liens entre les médias et le pouvoir exécutif sont étroits. Les dirigeants des principaux médias privés sont des proches, voire des intimes, du président de la République. Y SARKOZY NECESITA DE ELLOS, DÍA A DÍA Quant à l'audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a décidé d'en nommer directement les responsables, au risque inévitable de faire peser sur ces derniers le soupçon de dépendance. MÁS QUE SOSPECHA!
Pour autant, les philippiques des uns et des autres et les soupçons qu'ils nourrissent, quoi qu'ils en disent, contre les journalistes suscitent un sérieux malaise. Les médias dans leur ensemble, la presse écrite NOMBRE EQUIVOCADO: TODOS LOS MEDIOS NECESITAN DE LA ESCRITURA en particulier, doivent, aujourd'hui, affronter une révolution périlleuse. Leur démultiplication, leur instantanéité et leur gratuité croissantes, leurs lourdes contraintes économiques, l'érosion de leurs ressources traditionnelles et, dans bien des cas, de leurs audiences ou lectorats : tout contribue à les fragiliser. Leur mettre un peu plus la tête sous l'eau ne paraît pas, c'est un euphémisme, le meilleur moyen de les aider.
En outre, ce n'est pas faire grand cas de la détermination des rédactions de tous ces médias à continuer à assurer vaillamment une mission essentielle : donner à voir et à comprendre un monde de plus en plus complexe, mettre en perspective l'événement immédiat, défendre les libertés, dénoncer les injustices. Bref, aider le citoyen à former son jugement. Cette mission-là est plus indispensable que jamais.
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