lunes, 25 de enero de 2010

LE MONDE: "MALAISE"

Edito du Monde
Malaise
LE MONDE | 25.01.10 | 13h31 • Mis à jour le 25.01.10 | 13h31

es médias et les journalistes en ont pris pour leur grade, ces derniers jours. Ici, c'est le socialiste Vincent Peillon qui accuse de "servilité" à l'égard du pouvoir les responsables de France Télévisions et dénonce la "berlusconisation" de la presse privée. IMPOSIBLE: SARKO NO TIENE EL PODER ECONÓMICO Y MEDIÁTICO NI LA INFLUENCIA SOCIAL Y CULTURAL NI EL DESBORDANTE DESPARPAJO DE BERLUSCONI. Là, c'est le président du MoDem, François Bayrou, qui fustige la "connivence" entre les médias et le chef de l'Etat. L'un et l'autre, évidemment, se posent en meilleur défenseur de l'indépendance de la presse.

La cible est commode. Pour deux raisons qui n'exonèrent aucunement les médias de leurs responsabilités dans cette polémique récurrente. D'une part, nos procureurs surfent sur un sentiment bien établi. Selon le sondage annuel de TNS Sofres-Logica pour La Croix (du 21 janvier), les Français ne font qu'une confiance relative à la crédibilité des médias : 60 % pour la radio, 55 % pour la presse écrite, 48 % pour la télévision, 35 % pour Internet. LA MAYOR CONFIANZA SE LA HA GANADO LA RADIO. EN ESPAÑA OCURRE LO MISMO AUNQUE POCOS SE DEDIQUEN A ESTUDIAR EL FENÓMENO. Pis, ils sont 66 % (+ 5 points en un an) à juger que les journalistes "ne sont pas indépendants", c'est-à-dire qu'ils "ne résistent pas aux pressions des partis politiques et du pouvoir".

D'autre part, il ne faut pas être grand clerc pour savoir que les liens entre les médias et le pouvoir exécutif sont étroits. Les dirigeants des principaux médias privés sont des proches, voire des intimes, du président de la République. Y SARKOZY NECESITA DE ELLOS, DÍA A DÍA Quant à l'audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a décidé d'en nommer directement les responsables, au risque inévitable de faire peser sur ces derniers le soupçon de dépendance. MÁS QUE SOSPECHA!

Pour autant, les philippiques des uns et des autres et les soupçons qu'ils nourrissent, quoi qu'ils en disent, contre les journalistes suscitent un sérieux malaise. Les médias dans leur ensemble, la presse écrite NOMBRE EQUIVOCADO: TODOS LOS MEDIOS NECESITAN DE LA ESCRITURA en particulier, doivent, aujourd'hui, affronter une révolution périlleuse. Leur démultiplication, leur instantanéité et leur gratuité croissantes, leurs lourdes contraintes économiques, l'érosion de leurs ressources traditionnelles et, dans bien des cas, de leurs audiences ou lectorats : tout contribue à les fragiliser. Leur mettre un peu plus la tête sous l'eau ne paraît pas, c'est un euphémisme, le meilleur moyen de les aider.

En outre, ce n'est pas faire grand cas de la détermination des rédactions de tous ces médias à continuer à assurer vaillamment une mission essentielle : donner à voir et à comprendre un monde de plus en plus complexe, mettre en perspective l'événement immédiat, défendre les libertés, dénoncer les injustices. Bref, aider le citoyen à former son jugement. Cette mission-là est plus indispensable que jamais.


Article paru dans l'édition du 26.01.10

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