La tragedia de Haití nos implica a todos. Pero explicar y comprender los comportamientos de sus víctimas, sus gobernantes, sus grupos, partidos y movimientos sociales y de la vasta diversidad de actores externos que congregó de inmediato, entroncarla con el pasado y representarnos sus proyecciones sobre el futuro suscita preguntas muy duras que exigen ante todo consultar fuentes dignas de crédito, coincidan, converjan o discrepen en sus versiones.
HAÏTI EN MARCHE
Le tremblement de terre du 12 Janvier 2010.
Il restera marqué dans toutes les mémoires des survivants. En une minute, ils ont assisté à la destruction de leur ville. Il ne reste pas grand chose. La plupart des bâtiments publics ont été démolis. Le Palais national a perdu deux de ses dômes qui se sont enfoncés, le ministère de la culture a été comme éventré, la chancellerie détruite, démolie, le ministère du plan, celui de la condition feminine, des travaux publics, des finances, de l'intérieur; le building de la DGI et partout des victimes ensevelies sous les décombres. 17 Heures, alors que rien ne le laissait prévoir, une secousse d'une intensité de 7.3 sur l'échelle de Richter plonge Port-au-Prince et plusieurs autres villes du pays dans une stupeur sans nom. La secousse est accompagnée d'un grondement sourd. On a l'impression d'être arraché du sol. J'ai essayé de gagner la sortie de la pièce dans laquelle je me trouvais, mais n'y suis pas parvenue, et suis projetée au sol. Puis tout s'arrête. Ceux qui sont en vie sont chanceux, ceux qui ne sont pas retenus prisonniers sous les décombres sont aussi extrêmement chanceux. Le moment de stupeur passé, les gens sortent en trombe dans les rues. La plupart sont couverts d'une épaisse poussière, on dirait une armée d'éclopés , de blessés de guerre: têtes casées, blessures profondes aux pieds, au bras, vêtements couverts de sang. Et ce n'est que le début de l'horreur pour la population.
Jeudi 14 Janvier 2010, 19H39
La population vit dans la terreur que cela recommence.
De temps en temps, on sent une secousse plus ou moins importantes. Les port-au-Princiens en ont compté 25 en tout jusqu'au mercredi 13 janvier et ce n'est pas fini. Le gouvernement demande aux gens de délaisser leurs demeures tout autant que dureront les répliques. D'ailleurs beaucoup de gens n'ont pas d'autre choix, n'ayant plus de demeures. La population campe dans les rues. Des chaises, des bancs prennent place dans les rues. Les gens chantent pour se donner du courage et convier le mauvais sort. Mais au fur et à mesure que passent les jours, c'est comme si l'on se rend compte de l'horreur de la situation. Beaucoup sont sans nouvelle d'un proche et les recherches sont entamées. Le premier ministre parle de 100.000 morts. Mais le chiffre pourrait encore être beaucoup plus élevé. La Cathédrale, l'Egise du Sacré Coeur, l'Egise Sainte trinité pour ne citer que ces quelques lieux du culte sont complètment détruits L'hôtel Christopher qui abritait la mission des Nations-Unies en Haïti s'est effondré emportant avec lui Mr Hedi Annabi, chef civil de la Mission des nations Unies et plusieurs de ses collèques assistant à une éunion avec lui à l'occasion de la visite en Haïti d'une mission chinoise, elle aussi victime du séisme.
Jeudi 14 Janvier 2010, 19H37
Une diplomate de l'ambassade américaine a péri dans le séisme
Une diplomate de l'ambassade américaine a péri dans le puissant séisme qui a frappé Haïti, a rapporté le département d'Etat jeudi. Victoria DeLong, une chargée d'affaires culturelles, est morte dans l'effondrement de sa maison Elle est la première victime américaine confirmée du séisme. Nombreux pays touchés par le séisme en Haïti, l'ONU frappée de plein fouet. De nombreux pays étrangers ont été frappés par le séisme en Haïti avec des morts, des blessés ou des disparus, le Brésil, le plus touché, déplorant au moins 15 décès, dont 14 Casques bleus, pendant que l'ONU annonçait jeudi un total provisoire de 36 morts au sein de son personnel. "Quatre policiers, 19 militaires et 13 civils sont morts", a déclaré jeudi le porte-parole de la Mission des Nations unies (Minustah) à Port-au-Prince, David Wimhurst, dans une vidéo-conférence depuis Port-au-Prince en liaison avec le siège des Nations unies à New York. Il n'a pas indiqué si les 13 civils étaient des expatriés. Les policiers tués sont un Argentin, un Burkinabé et deux Nigériens. Le Brésil, qui a déployé quelque 1.266 militaires au sein de la force de l'ONU en Haïti, avait auparavant annoncé la mort de 14 de ses Casques bleus ainsi que quatre disparus. David Wimhurst a fait état de près de 200 disparus (160 civils, 10 militaires et 18 policiers) et de 73 blessés. Le bâtiment qui abritait la Minustah s'est effondré au moment du tremblement de terre. En revanche, l'ONU se refusait toujours à confirmer la mort du chef de sa mission sur place, le Tunisien Hedi Annabi, dont le décès a pourtant été annoncé mercredi par le président haïtien René Préval. La fondatrice de l'ONG brésilienne Pastorale de l'Enfance, Zilda Arns (74 ans), est le quinzième mort brésilien. Quatre Casques bleus chinois ont aussi été ensevelis sous les décombres et quatre ressortissants chinois sont portés disparus, selon Pékin. Trois Canadiens ont péri: une infirmière missionnaire de l'Ontario, un géographe montréalais d'origine haïtienne, Georges Anglade et son épouse Mireille Anglade, selon les médias canadiens. Le département d'Etat américain a fait état jeudi d'un premier décès américain confirmé dans l'île, sans plus de précisions. Entre 40.000 et 45.000 Américains sont présents en Haïti. Six Français ont trouvé la mort dans le séisme, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères. Depuis le séisme de mardi, 60 Français ont été signalés disparus, selon le ministère. Au total, quelque 1.400 Français sont recensés en Haïti, dont 1.200 à Port-au-Prince. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a indiqué jeudi que 91 Français blessés ou choqués dans le séisme, dont sept grièvement atteints, avaient été évacués vers l'île des Antilles françaises de Martinique pour y être soignés. Quelque 200 ressortissants français devaient en outre être évacués jeudi soir de Port-au-Prince, a dit une source diplomatique. En Europe, plusieurs pays étaient sans nouvelles de leurs ressortissants mais leur sort n'est pas forcément dramatique, les communications étant très difficiles. Quatre Polonais, dont un membre de la mission de l'ONU et un étudiant, étaient portés disparus. Le ministère danois des Affaires étrangères a indiqué n'être pas encore entré en contact avec deux des 11 Danois se trouvant sur place. Même situation pour deux Portugais, sur les 14 présents en Haïti. Les plus de 30 Britanniques recensés comme résidents à Port-au-Prince ont en revanche été localisés, d'après le Foreign Office. Environ 80 Italiens ont aussi été été contactés par Rome sur quelque 190 dans le pays. Madrid a également réussi à se mettre en contact avec "environ la moitié" de la colonie espagnole (environ 110 personnes). Un employé espagnol de la mission de la Commission européenne en Haïti est porté disparu, selon l'Union européenne. En Amérique latine, outre le Brésil, deux Chiliennes sont portées disparues, dont l'épouse d'un général de la Minustah. Le Sénégal était "sans nouvelle d'une vingtaine" de ses gendarmes, policiers et garde-pénitentiaires de cette mission. Un missionnaire thaïlandais est aussi porté disparu.
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