Dans ce mouvement, Nicolas Sarkozy a, évidemment, sa part de responsabilité. L'espace d'une campagne présidentielle et d'un début de mandat mené au pas de charge, le chef de l'Etat a su, aux yeux de beaucoup, O POR LA VOCACIÓN CORTESANA DE OTROS, INCLUSO "SOCIALISTAS" redonner sens à la parole et à la volonté politiques. Le très faible niveau de confiance dont il bénéficie aujourd'hui auprès des Français témoigne que leur déception est à la mesure de l'espoir qu'il avait fait naître. Quoi qu'il en dise ou en fasse dire, il a payé le prix de ce discrédit le 14 mars.
Et ce ne sont probablement pas les derniers jours de la campagne électorale qui auront modifié le jugement des Français. En s'emparant d'un fait divers tragique ayant provoqué la mort d'un policier, en annonçant une énième loi durcissant encore les sanctions pénales contre les meurtriers de fonctionnaires d'autorité, le président de la République - et, à sa suite, gouvernement et majorité - escomptait sans doute retrouver le registre martial et sécuritaire qui lui a longtemps réussi. QUE APURÓ EL RIDÍCULO DE CONFUNDIR BOMBEROS CATALANES CON ETARRAS
Sans mesurer que les Français ne sont pas dupes : ils savent que depuis huit ans, au ministère de l'intérieur puis à l'Elysée, le même homme leur a déjà promis maintes fois de faire baisser la délinquance et l'insécurité. Ils ont eu tout le temps de mesurer l'écart entre le verbe et les promesses d'un côté, l'action et les résultats de l'autre. En ne votant pas au premier tour, ou en soutenant la gauche, ils ont adressé au moins un avertissement, au pire une sanction, au chef de l'Etat. On voit mal ce qui pourrait les dissuader de récidiver le 21 mars.
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