lunes, 15 de marzo de 2010

LE MONDE: "ET MAINTENANT?"

Edito du Monde
Et maintenant ?
LE MONDE | 15.03.10 | 12h07 • Mis à jour le 15.03.10 | 14h54

out se conjuguait pour faire des élections régionales un rendez-vous difficile pour le président de la République et sa majorité. En effet, les scrutins de mi-mandat sont le plus souvent défavorables au pouvoir en place. La crise économique, dont les Français ne perçoivent pas le terme, PERO PUEDEN VERSE COMPARATIVAMENTE MEJOR QUE SUS VECINOS a accentué leur désabusement, leur inquiétude ou leur colère. ¿DÓNDE ESTÁ LACÓLERA QUE NO SE VE NI SE OYE? Depuis des mois, enfin, Nicolas Sarkozy apparaît affaibli ou impuissant NO ES LO MISMO. A LO MÁS, DEBILITADO et son crédit dans l'opinion ¿O EL DE SU PARTIDO, EVALUADO EN FUNCIÓN DE OPINIONES REGIONALES est au plus bas. LAS REGIONALES NO CASTIGAN AL PRESIDENTE SINO, EN ESTA PRIMERA VUELTA, A LOS CANDIDATOS REGIONALES Y SOBRE TODO AQUELLOS QUE YA ESTABAN EN EL PODER REGIONAL Y QUIEREN PERMANECER EN ÉL. DE TODOS MODOS, HABRÁ QUE ESPERAR HASTA LA SEGUNDA VUELTA. NO ENTIENDO ESTA PRISA DEL EDITORIALISTA.

Dans ces conditions, l'UMP n'attendait guère de miracle de ce scrutin. C'est pourtant une véritable douche froide qu'elle a reçue, dimanche 14 mars, au soir du premier tour. Primo, les abstentionnistes sont de loin, avec 53,6 %, le premier "parti" de France, NO SON NINGÚN PARTIDO, NI SIQUIERA ENTRE COMILLAS. Y SOLAMENTE QUIENES VOTARON EN BLANCO BOSQUEJAN UNA INTENCIÓN, PERO NO SÓLO ANTE EL PARTIDO DE GOBIERNO SINO ANTE EL CONJUNTO DE PARTIDOS témoignant d'une profonde désaffection électorale et politique. Secundo, la droite parlementaire enregistre, avec à peine plus de 26% des voix, son plus mauvais score depuis le début de la Ve République, plus faible encore qu'au premier tour de la présidentielle de 2002. ESPEREMOS AL SEGUNDO TURNO DE ESTA.

Face à elle, l'ensemble de la gauche parlementaire (socialistes, écologistes et Front de gauche), flageolante il y a peu encore, passe la barre symbolique de 50 % des suffrages exprimés. NO, PORQUE NO ES UN PARTIDO NI UNA ALIANZA DE PARTIDOS Et, pour noircir le bilan, le Front national se redresse et retrouve une capacité de nuisance certaine, alors que le chef de l'Etat pensait l'avoir durablement marginalisé depuis 2007.

C'est donc au mieux un avertissement (de la part des électeurs de droite), au pire une sanction (de la part de ceux de l'opposition), qui a été adressé au président de la République. Et l'on voit mal comment le second tour, le 21 mars, pourrait corriger le premier, tant l'UMP manque de réserves, hormis chez les abstentionnistes.

La question est désormais de savoir quels enseignements Nicolas Sarkozy tirera de ce camouflet. La stratégie électorale qu'il a imposée à la droite est, pour l'heure, contre-productive ; mais il est bien tard pour en changer. Quant aux deux dernières années de son mandat, elles vont être tiraillées entre deux tentations : celle de réaffirmer le volontarisme politique qui avait convaincu les Français en 2007, au risque, désormais, de les exaspérer un peu plus ; ou celle de calmer le rythme et l'ampleur des réformes annoncées, au risque de paraître se déjuger et renoncer. NI UNA PALABRA SOBRE DOS CUESTIONES CANDENTES: ¿CÓMO Y CUANDO EL PS SE PRESENTARÁ EFECTIVAMENTE UNIDO, LIBERADO POR FIN LOS TRÁNSFUGAS QUE SEDUJO SARKO? ¿CON QUIÉNES Y QUÉ PARTIDOS UN PS UNIDO LLEGARÍA A CONFIGURAR UN FRENTE DE IZQUIERDA?

Mais le pire, à coup sûr, serait d'invoquer le taux d'abstention record du 14 mars pour dénier au scrutin toute signification déterminante et pour ne pas entendre le message adressé par les Français, ceux qui ont voté comme ceux qui ne l'ont pas fait. ¿QUÉ MENSAJE?


Article paru dans l'édition du 16.03.10

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